Inkel

J’ai di non!

Il frappa la table de bois d’un poing ferme. La voix du roi résonna dans toute la pièce. C’était un homme d’âgé de quarante-huit ans. Ses cheveux long de couleur châtain commençaient déjà à montrer quelques signes d’âge mûr. Ses yeux bruns montraient une sévérité accrue, mais ils n’étaient pas tout le temps ainsi. Les quelques plie sur son front étaient due à de l’inquiétude constante. Son corps musclé était caché par un habit plutôt ordinaire. Une chemise blanche aux manches bouffantes, le collet échancré laissait paraître sa forte poitrine, son pantalon de cuir brun lui donnait un air de troubadour, mais c’était bel et bien le roi. Il avait laissé sa cape dans ses appartements, mais avait tout de même gardé un bracelet d’or à son poignet, celui que son père lui avait donné lorsqu’il est monté sur le trône.

J’ai di non une première fois, je ne changerai pas la deuxième fois !

-Mais majesté, dit le conseiller. Nous devons donner votre fille aîné en mariage en guise de traité de paix au…

Voulez-vous bien me dire dans ce que vous ne comprenez pas dans ce mot constitué de trois simple lettre, deux consonnes et une voyelle. N O N ! Eloni reste avec moi, suis-je bien claire cette fois ?

Le conseiller avait un peu peur lorsqu’il devait aborder le sujet de ses filles. Elles étaient ses perles précieuses, sa raison d’être. Depuis la perte de sa femme qui fut assassinée il y a de cela quatre longs hivers, le jour même de la fête d’Eloni pour son huitième été, il veille sur ses filles comme il ne l’a jamais fait.

Inkel fit demi tour et retourna s’asseoir sur son trône, la même expression sur son visage.

Si tu n’as pas autre chose de mieux à me dire, alors retourne dans tes appartements.

L’homme fit une révérence et se retira dans salles. Il fit la révision de tout ce que le roi devait faire aujourd’hui. Inkel resta là, à fixer le vide devant lui. La salle du trône était très vaste. Elle servait de lieu de conseil lorsque les sujets venaient se plaindre et de banquet lors des fêtes ou des soirées importantes. Les murs de pierre était pourtant gris, mais donnaient de la largeur à la salle. Les grandes colonnes de marbre blanc faisait contraste et donnaient de la hauteur au lieu. Les fenêtres étaient très hautes, mais l’air était toujours frais. Des chandeliers pendaient par-ci par-là et quelques uns étaient accrochés aux murs latéraux. Un long tapis bleu, mauve et or, les couleurs du royaume, faisait toute la pièce. Quelques étendards étaient suspendus à la voûte, mais le roi ne regardait rien de tout cela. Seul le vide l’intéressait.

Quelque chose de soudain, quelque chose qui ne durait qu'une dizaine de secondes aux maximums. Après quoi, quelques murmures s'échangèrent d'hommes qui regardaient cette scène. Ce même bruit qui tranchait l'air comme une épée dans de l'eau, se fit de nouveaux entendre. Mais quelque chose était différent cette fois. Un léger bruit métallique retentit. Et une acclamation soudaine se fit entendre par les hommes des environs. Mais sans plus, attendre un homme fort grand, leva la main et l'assembler cessa aussitôt tous bruits. Cet homme se trouvait à être le maître des archées. Un homme fort imposant dans tous les sens du terme. D'un pas lent et relaxé, il s'approcha d'une cible qui ne semblait pas avoir encore servi. Après s'être approché suffisamment, il arrêta tous mouvements, sinon sa tête qui se dirigea vers le sol. Une flèche se trouvait là, par terre, fracassée en deux morceaux. Se penchant pour ramasser ses deux petits morceaux, il remarqua une égratignure sur le bas de la cible. Et sans plus attendre, en se redressent il commença à applaudir la jeune femme qui était l'auteur de tout ceci. La foule fit de même, applaudissant chaleureusement, criant son nom du même coup. L'homme du nom d'Azisa qui se trouvait à être le maître des archées, s'arrêta alors d'applaudir et aux furs et à mesure que le temps avançait, la foule fit pareil que lui. Marchant d'un pas rapide, il se dirigea vers cette jeune fille. Qui aux boues de quelques secondes n'était plus très loin. Rendu devant elle, il corrigea sa posture. Tenant avec une de ses mains la main gauche de la jeune fille il corrigea quelque peu l'angle avec l'autre. Après quoi, il lui donnant une flèche qu'il avait dans son carquois personnel attacher en bandoulière sur son épaule. Après que celle-ci lui es prix la flèche en le gratifiant dans un geste léger de la tête, il se recula, laissant le champ libre a la jeune femme du nom d'Eloni. Encochant la flèche avec sa main droite, elle banda son arc aux maximums. Avant de lâcher la corde qui entraînait la flèche dans son mouvement. Puis abaissent son arc, elle remarqua que la foule applaudissait déjà. La flèche avait atteint sa cible pour la première fois depuis qu'elle avait commencé ses pratiques régulières. Elle n'était pas aux centres de la cible, ni même dans les anneaux proche du centre. Mais tout de même elle y était. Juste cela, fut assez pour la faire sourire à grande dent. Mais malgré tous, elle donna l'arme qu'elle avait aux maître des archées. Ne voulant pas continuez davantage. Voulant dire cette merveilleuse nouvelle a son père. Elle passa alors par la suite sa main droite en dessous de son bras gauche qui lui, était allonger un peux vers le bas. Détachant les lacets de cuir qui retenait bien en place son bracelet protecteur en cuir épais. Elle finit par l'enlever, le donnant à cet homme qui prenait tout ce que cette jeune fille lui donnait. Puis de sa petite taille, elle dit à cet homme qui semblait être un géant d'une voix chaleureuse remplie de remerciement…

- Seigneur Azisa, laissez-moi vous remercier pour cet instant merveilleux que vous m'avez accordé en votre si chaleureuse présence.

-Majesté, l'honneur de vous remercier me revient de pouvoir vous enseigner mon art.

Puis en signe de réponse à cet homme, un petit signe de tête. Puis tournant des talons par la suite, elle se dirigeait vers le château d'un pas lent, comme à son habituelle habitude. Les gens dans l'assemblé avaient arrêté de crier son nom et d'applaudir. Ce qui était d'une certaine façon très bien. Marchant alors dans la cour du château, elle put constater la garde impériale de sa majesté le Roi. Qui marchait généralement tout à la même cadence. Habillé de leur joli uniforme de combat orné par un étendard du signe que le Roi avait choisi pour le fief. Ils étaient tous imposants et tous, gracieux dans leur déplacement. Mais en regardant dans cette direction, les pensées presque perdues. Elle passa proche de se faire bousculer par un passant qui jouait avec une balle. Mais ses réflexes, bien que très peux développer lui permis d'arrêter à temps, regardant cet homme qui visiblement n'avais rien vu. Chose qui aurait bien sûr pu lui coûter cher. Reprenant alors sa marche vers le château, elle passa la porte qui était entre ouverte. Affichant un cour sourire lorsqu'elle vit les soldats postés devant la porte la saluer. Approchant leurs mains gantelées de métal près de leur cœur, dans un épais bruit de métal. De chaque côté du mur étaient postés des soldats aux borts de la porte. Et tous les quatre firent le même geste. Quelques fois elle se demandait comment ses hommes pouvaient pour tout garder en mémoire. Car certaines choses étaient facilement oubliables. Par la suite elle finit par tournée à une intersection, voyant personne dans le couloir éclairer par la lumière du jour. Tranquillement, elle se mit à courir pour se dépêcher d'aller dire son exploit à son père. Mais bien vite arrêter par une servante qui sortait des cuisines. Marchants alors d'un pas rapide mais, pour temps lent, elle passa à côté d'elle. Sans y porter plus d'attention que nécessaire. Elle prit un autre virage vers la gauche pour cette fois croiser un homme habiller d'une drôle de façon. Mais cet homme ne devait pas être si dangereux s’il se promenait à l'intérieur. Mais n'y accordant pas plus d'importance que l'autre précédemment elle continua son chemin. Elle arriva finalement devant une grande porte, une des gardes lui ouvrit gentiment. Tendis que l'autre entra de quelque pas et dit au Roi qu'Eloni était là. Bien évidemment il déclara son titre avec ça. Mais il lui semblait inutile vu qu'elle était ça fille. Elle entra donc en demandant aux gardes de refermer les portes. Se qu'ils sans posé de question. Puis allant vers lui dans une grâce étonnante pour une fille de son âge elle lui dit…

-Bien le bonjour père! S'avez vous donc se que j'ai accomplie aujourd'hui?

Le roi n’avait pas vu entrer sa fille et n’avait nullement porter attention à l’annonce du garde. La tête appuyée sur son poing, il fixait toujours droit devant lui, mais sa fille vint se placer dans son champ de vision. Ill cligna des yeux à plusieurs reprises et se redressa rapidement.

Ma fille ! dit-il en souriant. Eloni…

Il y avait un léger point d’inquiétude dans sa voix. La conversation précédente raisonnait toujours dans sa tête. Même celle qui datait un peu avec le roi du continent Robokov. Des mots très difficiles à oublier. Inkel se leva, descendit les quelques marches et alla prendre sa fille dans ces bras.

Alors dit moi ce qui te met si heureuse que cela. J’ai pu entendre les cris de joies de certains sujets dans la cours. Cela doit être vraiment important.

Cet homme imposant n’aimait pas être que ses filles le regardent comme s’il était un géant. Il se mit à genoux devant sa fille aînée et attendit patiemment qu’elle lui raconte son exploit.

Dargor arriva en trombe dans la salle du trône, les soldats l'aillant laisser passaer croyant qu'il avait rendez-vous. Il arriva dans un grand fracas, en poussan les portes forte pour les claquer contre les murs de chaque coter. Il s'arreta a une distance respecteuse, et se courba le dos pour saluer Sa majesté le roi. Il avait suivi sa fille jusqu'ici et était venu pour se plaindre. Dargor était un homme grand, avec une armure de cuir et une cape au éfigie de la royauté. Étant chef de garde, tout le monde avait du respect pour lui. Il s'écria:

-Monseigneur, laisser moi me pardonnez de dérangez ainsi votre réunion familiale, mais votre fille a failli me décimer et décimer plus d'un de mes soldats. Pui-je vous rappellez que mon champ d'entrainement est juste derriere et que le fait de ces tire qui ne vise point la cible on failli en tuer plus d'un? Moi même a vu une flèche passez devant mes yeux!!!! Si je puis me permettre, j'aimerai que vous désignez un autre place pour que votre fille s'entraine, si vous voulez gardez vos soldats intact!

Il avait un feu dans les yeux mais gardai le plus grand calme possible, et parlai toujours avec respect a Sa majesté, même si ils étaient très proche. Il se tint droit, a la manière d'un soldat, regarda le roi dans les yeux et attendit sa réponse

Le roi se releva. Dargor l’avait dérangé et avait touché un point sensible.

-Mon cher Dargor. Je vous signal que ma fille se pratique sur votre champ de pratique et je ne peux changer l’endroit. C’est le seul lieu sur pour qu’Eloni puisse se pratiquer en tout sécurité. Depuis mon refus catégorique de la donner en mariage au roi du royaume de Nobokov, les attaquent se multiplie. Je ne crois pas que vous vouliez qu’une enfant de sang royal se fasse enlever. Vous êtes un bon ami, je sais et je vous louange pour vos victoires, mais les temps changent vous savez. Eloni se pratiquera sur le même champ que vous, un point c’est tout.

La petite fit les yeux ronds. Elle n’avait jamais sut que le roi du royaume adverse la voulait pour reine.

-Majesté!

Elle tira sur la manche de son paternel, larme à l’œil.

-Je vous supplie! Ne m’envoyez pas sur cette île! Se ne sont que des barbares qui ne veulent que du plaisir charnel! Ce roi ne me fera que du mal! Je vous en supplie.

Le roi se pencha et pris sa fille dans ses bras malgré qu’elle ait douze ans. Il sécha ses larmes du revers de sa main.

-Écoute moi bien Eloni. Dargor te protégeras quoi qu’il arrive et je t’assure qu’aucune de tes sœurs et toi ne seront envoyée là-bas. Vous rester ici et si un jour, un homme demande ta main, il devra passer plusieurs épreuves avant que je ne l’accepte. Allez, va jouer avec tes sœurs. Je dois régler quelque chose.

Il déposa sa fille et elle se mit à courir vers la porte, l’ouvrit avec difficulté et parti rejoindre les autres filles.

-Mon ami, je suis désolé. La place commence à manquer. Mes sujets viennent porter des réserves dans la cours du château, l’écurie déborde, le forgeron manque de temps pour répondre aux demandes. La cours n’est plus aussi calme qu’avant et tu le sais. La menace gronde, nos rangs doivent augmenter rapidement. Je ne peux me plier à ta requête.

Il exprimait de la tristesse ainsi que de la colère dans sa voix. Il était impuissant face à cette demande. Tout le monde avait ces petits soucis et il devait tous les régler avant que la guerre ne soit à la porte du royaume. Parfois, il devait déporter de ses sujets dans les royaumes à proximité afin d’assurer protection à tous.

-Désoler d'entendre cela, je ne veux que le bien de votre fille vous le savez. C'est juste que si elle se met a décimer mes troupes ce n'est guerre mieu. Je peut suggérer quelque chose? Faite une cible spécial, je vais la mettre a une certaine distance de mes rang et votre fille sera parmis nous, sa cible bien en vue. Elle poura donc pratiquer pres de nous et ne risque point de nous tuer? Je vous laisse réfléchir a cela, je vais prendre l'air...

Il se dirigea ver la porte, ses bottes fesant un leger bruit et laissant un écho silencieu derriere lui. Il referma les portes, et se dirgea il où? Il n'en savait rien. Ses pas le dirigèrent finalement vers une cour, un petit jardin tranquile ou la fille du roi jouai avec ses amies. Il s'assied sur un banc et sourit en les regardant jouer.

*C'est incroyable comment un enfant a de l'énergie...,pensa-t-il, elle n'a que douze ans et regarder la aller! Un peu de pratique et ça fera une bonne archère. Mais je ne pourrai me permettre de la prendre dans mes rangs, voir un ange comme elle avoir les mains tacher du sang d'ennemis!!*

Il se leva et se dirigea vers elle. Il lui ébouriffa les cheveux, puis sorti sa dague. Sa dague personel, que son pere lui avait laissé avan de mourir, quand il es partit dans les bois. Elle avait une lame recourbé, et le manche était serti de pierre précieuse. Il lui tendi, manche devant et dit:

-Si un jour un de ces barbares t'attaque, prend cette lame. Elle te protégera peu importe ou tu sera. Mon esprit sera toujours avec toi ma petite!

Il lui fit un sourire, et se retourna. Il considérai cette petite comme la sienne. C'était la plus pure des filles du roi, et il savait que si quelqu'un ne se ferai teindre par le mal c'était bien elle! Lui-même n'ayant point de fils, point de femme, la seule vrai personne en qui il avait confiance était le roi. Il se remit a marcher dans le coridor, laissan ses pas le guider.